Vivre l’été autrement



 

C’est l’été, les gens commencent à partir pour un repos bien mérité. Mais parce que vacances ne doivent pas forcément rimer avec inconscience, je relaie la campagne « l’été autrement ».

 


 

Parce que « la terre est un héritage commun dont les fruits doivent profiter à tous » (Jean Paul II, Message pour la Journée de la Paix du 1er janvier 1990), parce que la Bible nous enseigne que la terre est un don de Dieu que l’homme doit gérer avec sagesse, parce que nos modes de vie infligent de graves atteintes à l’environnement, mettant en péril l’avenir de l’humanité, des mouvements chrétiens ont décidé de mener des actions communes pour un développement durable et la conversion des modes de vie.

 

Vivre autrement
Les campagnes « Vivre autrement » sont l’initiative d’un collectif de 25 associations, mouvements et services chrétiens, avec le soutien de 4 partenaires presse.
Chaque mouvement est déjà engagé chacun à sa manière dans la préservation de l’environnement, mais tous partagent le même point de vue : la surexploitation des ressources naturelles, les dérèglements climatiques causés par l’activité humaine, la pollution des écosystèmes sont autant de facteurs aggravant les inégalités et les conflits entre les peuples.

Sous l’impulsion de Pax Christi France, ces associations et mouvements chrétiens ont décidé de travailler à une prise de conscience de notre responsabilité individuelle et collective de chrétiens sur l’environnement à travers nos modes de vie qu’il nous faut « convertir ».

 

 

À l’honneur en 2010

Cette année, CVX (Communauté Vie Chrétienne) propose les questions

et pistes d’action suivantes:


Quelles relations – entre mes vacances et la biodiversité ?
– entre l’été et l’épuisement des ressources ? 

Propositions de gestes

Dans le domaine de la consommation

– S’il fait trop chaud, j’évite la clim et privilégie l’ombre ou les courants d’air.

> bon, j’avoue la clim’, nous on est pas fans. Sauf en voiture avec les petits. Là, on la met si on ne veut pas rouler dans une étuve, avec les cris en plus 😦
La nuit on peut aussi mouiller ses draps, ou les mettre au congélateur avant de refaire son lit pour se coucher. Avec les petits, on peut mouiller son écharpe de portage juste avant de sortir et y placer bébé en couche seulement.

– A l’hôtel j’évite qu’on mette systématiquement le linge de maison à laver chaque jour (luxe que je ne pratique pas chez moi).
> Toutes les grandes chaînes d’hôtels communiquent maintenant autour du fait que laver et changer quotidiennement le linge de toilette nuit à l’environnement. Et s’engagent pour réduire cette pratique chez leurs clients.
Le code: suspendre les serviette = on les garde. Les laisser par terre ou dans la douche= merci de les changer, svp.

– Si je vais dans un pays tropical je fais attention de ne pas gaspiller l’eau (souvent précieuse pour la population autochtone).
> J’applique ce principe partout! Au point de passer une folle dingue car je ne laisse pas mes filles faire couler, et couler et couler l’eau aux fontaines des squares. On prend plutôt l’eau dans un seau et on trempouill- patouille, ou on attend d’être à la maison où on remplit une bassine ou le fond de la baignoire pour une trempette.

– En pays inconnu je découvre les coutumes locales souvent respectueuses de notre terre nourricière et j’en tire du fruit pour mes comportements.
> une piste à explorer! Chouette!

– Si je pars en voyage j’imagine possible de prêter ou d’échanger mon logement
> Autour de moi certaines personnes échangent leur logement. Peut-être nous y mettrons-nous bientôt. A savoir qu’il n’est pas nécessaire d’être propriétaire de son logement pour l’échanger. Et que sur des petites périodes (ponts, week-ends) l’échange serait plus facile.
Il y a deux genres d’échanges: simultané (on va chez les gens pendant qu’ils sont chez nous), et non simultané (peut-être plus difficile à mettre en place si on n’a que son logement où dormir ).

– Si je reste chez moi je prévois un système d’arrosage de mon jardin qui ne gaspille pas l’eau (goutte à goutte par exemple).
> Là c’est mon point faible. Je laisse souvent mourir mes pauvres petites planplantes. J’arrose abondamment avant de partir. Et les baigne au retour, en espérant qu’il pleuvra sur mes jardinières. Pour le moment, pas trop de casse néanmoins car nous partons rarement plus de 3 semaines. Et mes plantes ont apparemment la sobriété du chameau.

Pour mes loisirs

– Je préfère la marche, le vélo, la natation, la voile … car ils ne dépensent que mon énergie physique.

> Et que dépenser son énergie c’est bon pour le corps, bon pour la tête, pour la santé générale quoi. Evidemment pas aux heures les plus chaudes, dans des conditions de sécurité, etc.

– En randonnée je marche dans les sentiers sans prendre les raccourcis où j’écraserais les plantes.
> Je le note dans un coin de ma tête. Je suis fan des raccourcis…

– Je choisis les loisirs respectant la biodiversité, conscient que toutes les espèces ont un rôle et qu’en faire disparaître est grave. Par exemple j’évite les quads, hors bords et tous engins à moteur.
> Nous on met masque et tuba pour regarder les poissons. Et de la lecture sur la plage 😉

– Si je pêche j’évite les espèces menacées.
> Comme les filles pratiquent la pêche à main nue, pas trop de risques pour le moment…

– Dans les pays en développement j’évite de rapporter des souvenirs qui détruisent la nature (corail, ivoire…)

– J’évite tout déchet jeté dans la nature et en mer.
> Règle d’or! On collecte les déchets dans le coffre de la voiture et on benne tout à la première poubelle. J’ai toujours dans mon sac un sachet pour faire la poubelle et ramasser les détritus en attendant.

– Je m’abstiens de cueillir des fleurs et me contente de les admirer dans leur site, ou de les photographier.
> Là, dur de retenir les enfants, mais on explique à chaque fois. Même dans les squares parisiens où Fifille n°1 se sert comme à l’étal du fleuriste… no comment!

En matière de transports

– Pour mes voyages je privilégie le train qui épuise moins les ressources naturelles.

et
– Si j’ai besoin d’une auto sur mon lieu de villégiature je pense à offrir du covoiturage si j’ai de la place dans la mienne, ou je la mets sur le train, ou je loue une auto sur place.
> Je rapproche les deux conseils, car c’est exactement ce que nous faisons: grands trajets en train, et location d’un véhicule sur place. Bon à savoir: quand on a des cartes Enfant + de la SNCF, et qu’on prend une location chez son partenaire AVIS, la location des sièges auto est gratuite.

– Avant de partir je vérifie le réglage de mon moteur afin de moins polluer.
> Avantage de la location: pas besoin de s’en préoccuper! 😉

– En montagne par exemple je prends des autostoppeurs (l’auto peut aussi être moyen de communication entre les personnes).
> Bon, là faut que je fasse des efforts. J’avoue, j’ai peur de prendre des inconnus en voiture…
Petite anecdote rigolote: ma mère prenait des auto-stoppeurs en voiture. Mais parce que femme seule, ou avec 2 enfants, elle n’avait pas toujours confiance. Alors elle planquait une clef à molette sous ses fesses. Un jour elle a pris un jeune homme en voiture. Et rapidement elle le voit se tortiller sur son siège, changer de couleur et finalement lui demander de le laisser là maintenant, tout de suite au milieu de nulle part! Elle n’a compris qu’en redémarrant qu’il avait eu peur en voyant la clef dépasser de sous sa cuisse… 😀

Allez, je vous laisse avec la conclusion de cette campagne 2010:

DONNONS DU SENS A NOS ACTES
Il n’y a pas de geste inutile, « les petits ruisseaux font les grandes rivières »